rrrrhhhh!

Un ti texte pour essayer d'expliquer les origines de moork. vu que tout le monde en a fait un. Moi aussi )




C'etait sa première chasse, et cela se passait mal. Les anciens l'avait pourtant prévenu.
"Oui tu es plus fort, oui tu es plus rapide, tu es un chasseur et ils sont ta proie, mais ne te fie pas à leur apparence. Les deux-pattes sont dangereux. Ils ont beau ressembler aux habitants des arbres, ils ne sont pas aussi stupide. Tout les novices devrait savoir cela".
Mais IL se devait de prouver aux autres qu'IL etait digne d'être un chasseur, un dominant, susceptible un jour de provoquer l'alpha.
IL avait donc accompagné une triade de chasseur dans la steppe. Au début, les autres avaient feulé de voir un enfant se joindre à eux, et l'avait maltraité. Mais IL avait montré au vieux mâle adulte à l'oeil crevé qu'IL était rapide. Et dangereux.
Depuis, ils se tenaient à une distance respectueuse de lui, feignant de ne pas le voir, occupés qu'ils etaient à renifler les odeurs dans l'air brulant.
Ils suivaient une piste depuis le matin. Des deux-pattes à n'en pas douter, tellement pataud et sales qu'un incapable aurait pu les suivre à la trace. L'odeur de sueur et les restes de repas ne laissaient place à aucun doute, et IL se félicita d'avoir été choisi par les esprits pour être de la race des prédateurs plutot que de celle des primates.
La piste menait dans les contrées montagneuses,vers la ou le soleil se lève, un coin ou les grands ours etaient dangereux et ou peu de chasseurs s'aventuraient d'habitude.
Et puis c'etait arrivé. Les grands males, flairant l'odeur du sang, s'était élancé dans un défilé étroit, presque rendu fou par l'excitation de la chasse. IL sentait presque déja le gout du sang sur ces crocs, sentait presque déja ses griffes déchirer la chair de son adversaire, et.. Et IL sentit que ça n'etait pas du sang de deux-pattes. L'odeur en était plus musqué, plus forte, plus vieille. Une charogne. On les attirait délibérément dans cette direction. La panique s'empara alors de lui, et il rugit un avertissement à sa meute, mais les adultes n'y virent qu'un manque de courage et continuerent sur leur lancée, silencieux comme la mort.
Le premier des mâles, un tacheté à la queue coupé fut tué sur le coup. Son crâne explosa comme une charogne trop mûre. Les deux autres ne durent leur salut qu'en reculant précipitemment.
C'etait sa première chasse, et le chasseur devint un court instant le chassé!
De tout coté, des deux-pattes émergeaient des rochers et poussaient de grands cris. L'un des deux chasseurs restant battit en retraite et s'enfuit, l'autre fit face. IL était paralysé par la peur. C'etait la première fois qu'il voyait un deux-pattes d'aussi prêt. IL avait toujours pensé qu'ils étaient frèles, la peau clair sans protection contre ses crocs et ses griffes, mais il avait face à lui tout autre chose!
le dernier chasseur sauta sur l'un des assaillants, mais fut brutalement rejeté sur le coté alors que le tonnerre explosa. Son sang jaillissait comme si on lui avait arraché la poitrine, mais les deux-pattes ne semblait pas avoir de griffes! IL n'y comprenait rien! comment était-ce possible? Ne faisait-il pas partie des maitres de la steppe? n'etait il pas un chasseur?
Une douleur aigue lui transperça la cuisse, et il ne vit qu'une fleur rouge sur son arriere train, puis tout disparu.
Dans ses rèves, on lui parlait doucement. Les grands esprits de la steppe le frolaient de leurs corps éthérés, rugissant, meuglant. Et puis il se reveilla.
Il y avait un deux-pattes à coté de lui. En tailleur, l'homme le regardait, murmurant des paroles qui n'avait aucun sens pour lui.
Sa première réaction fût de se jeter sur lui, avec un rugissement qui n'etait pas le sien. Mais ses pattes avaient été entravé, et ses mouvement semblaient désordonnés. Alors il comprit. On l'avait changé. Il était plus grand. Il était un deux-pattes.
"Ainsi tu es reveillé, lui dit l'homme".
IL comprennait un deux-pattes! Pourtant les anciens lui avaient toujours dit que les deux-pattes ne parlaient pas! ils criaient, hurlaient, grognaient, mais ne parlait pas.
"C'est merveilleux.. j'ai reussi..Les esprits m'ont écouté.."
L'homme semblait jubiler, et se leva difficilement. De toute évidence, il était d'un grand age.
"Mais tu ne dois pas comprendre n'est ce pas. La magie n'est pas une chose facile à expliquer. Tu es comme un nouveau né aujourd'hui, tu dois tout apprendre. Et pour commencer, je vais te nommer, te donner un nom d'homme, car maintenant, tu fait parti du monde des hommes.. et ton nom sera..Moork.".


La suite dans un prochain épisode "La jeunesse de Moork : Moork découvre qu'il ne doit pas mordre ses amis s'ils ne sont pas d'accord avec lui".

(
Jolie texte Moork , on dirait un conte africain

Allez hop la suite
)

Bon d'accord, la suite.. (j'ai pas grand chose à foutre au boulot aujourd'hui tiens:))




Moork adorait sentir l'air du soir sur son visage. Les parfums de la terre brulée par le soleil lui rappelait son ancienne vie. Mollement allanguie sur les hautes branches d'un grand arbre, il regardait la steppe et sa diversité, les grandes étendues d'herbes jaunies, de terres rocailleuses, entrecoupées de végétations luxuriantes près des points d'eau. Les premieres semaines avaient été difficile pour lui, s'habituer à la vie d'homme n'avait pas été sans difficulté.
Il controllait mal son nouveau corps, et il avait peine à oublier qu'il avait autrefois été un félin. Son maitre - un certain Morrow- lui avait appris à parler, à controler sa voix, à maitriser ses pensées et à ne pas laisser ses instincts félins prendre le dessus. De nombreuses fois, il avait été pris d'une rage indicible envers son mentor -il lui avait volé sa vie après tout- et de nombreuse fois, il s'etait retrouvé enfermé, laissé seule à méditer sa rage froide et meurtrière.
Mais depuis il avait compris que le don qu'il avait reçu était unique, bien qu'il n'en compris pas la raison.
Un jour qu'il devait accomplir ses entrainements quotidiens, il avait posé la question à son maitre :
"Maitre, pourquoi m'avez vous fait homme?"
Son maitre avait mis du temps à répondre.
"Il y a des choses que tu n'es pas prèt à apprendre, Moork. La nature humaine a des secrets que tu n'es pas en mesure de comprendre. Ne me poses plus la question".
L'air sombre, presque triste, que son mentor avait pris ce jour le troubla profondemment.
Il chassa d'un grognement ses idées sombres, jurant interieurement. Il ne devait pas s'inquieter. Après tout, cela faisait maintenant presque 10 lunes que son maitre lui apprenait tout de la vie des hommes, sur leur maniere de chasser, de combattre, de se mouvoir.
Une voix l'interrompit dans ses reflexions.
- "Tu ne devrais pas rester sur les branches. Elles pulullent de vermines. Tu sais ce qui arrivera." dit son maitre.
- "Je sais." grogna Moork. "encore un bain c'est ça? tu sais bien que je deteste l'eau. elle perturbe mes sens, et les parfums que tu y met m'empeche de sentir mes proies."
- "Tu serais d'avantage perturbé de te gratter jusqu'au sang. et je ne tiens pas à ce que tu tombes malade, ou pire, que tes puces me sautent dessus" dit il en ricanant. "Dépeches toi, j'ai quelque chose à te montrer."

D'un bond, Moork fut en bas de l'arbre, atterissant lestement en position d'affût. Il était rare que son maitre lui prépare des surprises, et cette éventualité faisait briller ses yeux jaunes de plaisir.
Son maitre levita lentement comme un oiseau et s'éloigna vers un bosquet d'arbres denses.

Morrow l'attendait à la lisière de la végétation. Devant lui, les fougères géantes obscurcissaient complètement les sous bois, et l'humidité ambiante indiquait la présence d'un point d'eau.

"Moork, " commença le vieil homme d'une voix chevrotante "Depuis que tu es la, tu t'entraines jour après jour au combat, à la chasse. Chaque jour tu apprend à te mouvoir plus vite, plus silencieusement, plus efficacement. Maintenant, il te faut apprendre autre chose."
Un air interrogatif se peignit sur le visage de l'homme-chat.
"Attaque moi." lui dis l'homme.
Moork fronça les sourcils.
"Attaque moi je te dis! as tu peur de moi?". Morrow s'etait redressé, et il semblait plus grand, plus impressionant qu'avant.
Sans le vouloir, Moork lança un rire sonore.
"Mais maitre, je ne veux pas t'attaquer."
Sans un mot, l'homme tendit sa main vers lui, et soudainement, une terrible douleur l'envahit. Il lui semblait que tout son corps était transpercé d'aiguille. D'instinct, Moork sortit ses griffes et regarda autour de lui. La douleur cessa.
"Si tu ne m'attaque pas, je recommence et cette fois, je ne m'arrete pas." repeta son mentor.
Devant l'hesitation de son éleve, le visage de l'homme se durcit, et il déchaina alors les vrilles de douleur promises. Moork s'écroula en hurlant, luttant pour ne pas s'évanouir. La douleur était tel qu'il ne put réfrener ses instincts primaires, et il se detendit d'un bon colossal vers le vieil homme, griffes en avant.
Il se heurta à un mur, solide comme la pierre. Ses muscles tendus par la douleur s'acharnerent alors à transpercer la muraille invisible, et de temps en temps, un éclair de lumière irisait une invisible barrière qui s'élevait autour de l'homme.
Puis la douleur cessa soudainement, et Moork s'écroula.
Suite à la fureur du combat, un silence pesant s'installa, et après quelques instants, le maitre prit la parole.
- "je t'ai fait venir pour t'apprendre une leçon importante Moork. Regardes moi. D'un mouvement de ton bras, tu pourrais trancher en deux mon vieux corps frèle. Et pourtant, c'est toi qui est par terre dans la poussière, et moi qui suis debout. Pourquoi d'après toi?"
- "Je ne sais pas. Vous etes mon maitre, c'est pour cela." reussit à articuler Moork, crachant une salive salie par la poussière.
- "Et avant j'ai été jeune comme toi, tout aussi fragile. Mais j'ai appris, appris que le corps seul ne sert à rien, si l'esprit ne suit pas. Et c'est mon esprit qui m'a donné la force de te terrasser aujourd'hui. A partir d'aujourd'hui, nous allons t'apprendre à dompter ton esprit, jeune homme. Suis moi."

Le vieil homme s'avança sous les fougères, découvrant un sentier qui s'enfonçait dans la jungle..

La suite un autre jour, le week end va bientot commencer )
Prochain épisode : "Moork va à la plage."


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(
Trés beaux textes.
)

Allez: bouffe le pépère!